L’hiver en voiture électrique : ce qu’il faut savoir
16 novembre 2020,

Le comportement d’un véhicule électrique l’hiver diffère un peu de ce qu’il est à l’été ou sous des températures plus clémentes. L’autonomie plus faible est bien sûr ce qui retient l’attention, mais il ne faudrait pas oublier que l’efficacité du moteur à combustion n’est pas la même non plus lorsque le mercure chute drastiquement.
L’important, c’est de savoir qu’il faut effectuer quelques ajustements. Conséquemment, voici trois choses à savoir concernant la conduite d’un véhicule électrique l’hiver.
1 — L’autonomie
C’est un fait, l’autonomie d’un véhicule électrique est moindre lorsque les températures sont plus froides ? De combien ? Nous aimerions vous offrir une réponse universelle, mais cette dernière n’existe pas, car elle dépend d’un trop grand nombre de facteurs. D’abord, plus il fait froid, plus la perte sera importante. Pour certains véhicules, ça peut représenter 25 %, pour d’autres, jusqu’à 40 %. Cependant, ces pourcentages peuvent varier selon la façon dont sont utilisés les accessoires à l’intérieur. Le système de chauffage, par exemple, est beaucoup plus taxant sur l’énergie que les sièges chauffants.
2 — La gestion
Considérant tout cela, pour maximiser l’autonomie de son véhicule électrique l’hiver, la gestion qu’on en fait est cruciale. Prenons l’exemple de la Chevrolet Bolt pour l’autonomie. Si cette dernière propose 417 km en de parfaites conditions, elle peut en proposer 289, 311 ou 329 lors d’un démarrage en plein hiver. C’est encore suffisant pour les déplacements quotidiens, mais ça demande une plus grande surveillance. Si vous démarrez à froid avec 289 kilomètres d’autonomie et que vous devez chauffer l’habitacle, vous allez voir cette dernière fondre à un rythme plus important que celui des bornes que vous franchissez.
La conduite sur autoroute vous pénalisera aussi davantage lorsqu’il fait froid. Si vous craignez manquer d’énergie, l’emprunt d’un trajet urbain où les arrêts sont fréquents vous permettra de récupérer des kilomètres. L’exemple de la Chevrolet Bolt est éloquent à ce chapitre, car son système régénérateur fonctionne relativement bien par temps froid.
3 — le préchauffage
Si c’est possible et si votre véhicule vous permet de le faire, faites chauffer la cabine AVANT de prendre la route lorsque votre véhicule est branché. Ainsi, vous épargnerez la précieuse énergie nécessaire à cette opération. Si elle a lieu sur la route, elle vous coûte des kilomètres. Aussi, éviter de garer votre véhicule électrique avec une autonomie trop faible si vous n’êtes pas près d’un point de recharge. Lors de son démarrage, le chauffage de l’habitacle pourrait bien gruger assez d’énergie (et de kilomètres) pour vous empêcher de rallier votre destination.
En gros, il ne faut pas craindre la conduite d’un véhicule électrique l’hiver, mais plutôt chercher à la comprendre. Un peu comme nous, les batteries d’un véhicule ont une température de fonctionnement optimale. L’adaptation est donc nécessaire. Apprenez à connaître de quelle façon votre véhicule réagit aux changements de température. Il est celui, en bout de piste, qui va vous dicter la bonne marche à suivre.